Je suis François BARJON et j’ai la chance d’être le papa de Noa, désormais âgé de 10 ans.

Noa est autiste atypique verbal, sans déficience mentale. Je n’ai pas besoin d’exprimer ici les difficultés que nous avons rencontrées… il faudrait plusieurs tomes.

Suite à un congrès où s’est rendu ma femme, nous avons pris contact avec le « Docteur des Tapis » (mon fils appréciaient beaucoup les tapis de son cabinet 😀 ). afin de discuter ensemble de son approche.

A l’époque, Noa était en grande section, scolarisé en environnement « normal » avec une AVS à plein temps. C’était vraiment très compliqué.
Des classes surchargées… des « spécialistes » qui nous encourageaient, via le CMP, à mettre notre enfant en hôpital de jour… Vous voyez le genre.

Nous avions donc fait le choix de faire une prise en charge avec une orthophoniste et un psychomotricien, le tout en libéral. Nous avions aussi un pédopsychiatre et nous nous sommes formés à la méthode ABA. Nous avons d’ailleurs aussi formés l’équipe scolaire à la méthode via des interventions de praticiens externes… à nos frais.

En grande section, Noa avait de grosses difficultés à rentrer en contact avec les autres, avait le regard fuyant et était très pollué par de nombreuses stéréotypies. Son langage était embryonnaire.

Nous avons commencé le traitement avec le « Docteur des Tapis » fin juillet 2016. Il m’avait dit que les effets pourraient être rapides. Je vous avoue que j’étais sceptique.

En août 2016, nous sommes partis en vacances… et Noa s’est subitement mis à prendre la parole spontanément et à nous faire des câlins, ce qu’il n’avait jamais fait.

Au cours des 3 années qui ont suivi et au cours desquelles il a suivi un traitement dégressif avec des prises de plus en plus espacées d’antifongiques et de vermifuges bien connus, Noa a suivi un développement impressionnant. Je précise que dans son cas, il n’a jamais pris d’antibiotiques.

Nous sommes en octobre 2020 et il est scolarisé en CM2, toujours en milieu ordinaire, avec AESH. Il ne suit plus de traitement depuis maintenant plusieurs mois et son entrée en sixième, en milieu normal, est déjà programmée.

Il a des amis et il est performant dans de nombreux domaines. Bien sûr, au cours de ces années, il a continué à faire de l’orthophonie. Il s’est aussi mis au piano, suit une initiation aux arts du cirque et prends des cours de natation. Surtout, il ne fait quasiment plus de stéréotypies et a une capacité de concentration même supérieure aux enfants de cet âge. J’ai par exemple pu le faire travailler sans problème deux heures d’affilée sur table pendant le confinement.

Alors quel est mon avis sur ce traitement ? Je vais y répondre de manière tout à fait objective. Le traitement est terminé, je n’ai rien à gagner à faire une quelconque propagande.

– La première, qui je crois à une énorme importance, c’est que je n’ai jamais dépensé un euro puisque ces entrevues étaient couvertes par la SS. On ne m’a jamais forcé la main ou promis de guérir mon fils. C’est un choix que j’ai fait avec ma femme. Nous sommes donc très loin des parents « aux abois » dont les médias parlent.
Les charlatans sont des gens qui mentent avec pour objectif de s’enrichir. Je n’ai jamais sorti un euro de plus que le prix d’une consultation standard.

– La seconde, c’est que mon fils est autiste et présente toujours des traits autistiques. Ces traits, pour certains, sont largement atténués notamment sur la capacité à se concentrer, les stéréotypies ou le regard fuyant. Mon fils a toujours un retard de langage (ce traitement n’apprend pas le vocabulaire, hélas) mais il est libéré de certaines entraves qui le retenaient dans son développement.

– La troisième, ce sont des faits : ce traitement a coïncidé avec des progrès fulgurants. Et quand il y avait des pauses, nous voyions de grosses régressions. Les professeurs le constataient aussi.

– La dernière, c’est que je n’ai jamais constaté d’effet secondaire. Si ça avait été le cas, j’aurai bien sûr stoppé le traitement immédiatement.

L’autisme est un combat d’une terrible dureté qui va chercher nos ressources les plus profondes : j’envoie mon soutien aux parents qui y sont confrontés, quel que soit leur opinion. J’ai en tout cas eu beaucoup de chance de croiser le chemin du « Docteur des Tapis ».

François BARJON


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